08 Juin, Elea, Paralia
On regarde les actus, et ho, mais que se passe-t-il en Sicile?? l'Etna est en irruption.
On réfléchi, pas plus de 2 minutes, on est en vacances, on pourrait y passer au retour, chiche! Allez, hop, direction Patras, on prend le ferry pour Brindisi.
On quitte Grégoire qui nous conseille pour la route du retour et nous offre une bouteille d'huile d'olive de sa production en cadeau. Il fait frais sur environ 50 km, dès que l'on quitte la côte la chaleur nous écrase; on va s'arrêter tous les 100 km pour se rafraichir, les café frappés seront les bienvenus!
Trouver la route de Patras, c'est facile, il suffit de suivre les panneaux!
On trouve un hôtel à Paralia, km à l'ouest de Patras, encore un hôtel en bord de mer.
On va se baigner, mais p'tin qu'il fait chaud, la chambre heureusement est climatisée.
On se promène le soir en bord de mer avant de trouver un p'tit resto lui aussi sur la mer.
09 Juin, Paralia, Patras
Petit dèj digne de celui d'un HEPAD, jus d'orange sans orange, café, sans café, pain de mie rance et biscuits crades, on laisse tout ça au taulier et va prendre un vrai tidèj dans un salon de thé face à l'église.
On retourne se mettre au frais dans la piaule en profitant de la clim, mais le taulier l'électricité à midi.
En gros, il nous fout dehors, on a jamais été traités comme ça durant nos périples, on lui explique ça en allant le payer, et on lui met une belle évaluation sur booking.
On file au port de Patras valider les billets, prendre une p'tite bière avant l'embarquement. Devant le ferry nous rencontrons deux "jésus" australiens en 500 royal enfield.
On embarque et on les retrouve au bar, on échange nos photos, ils nous font voir les cols himalayens où ils sont passés, à 4200 m, je leur montre notre record au Pérou à 4873 m, ils sont refaits, on arrose ça!
Puis nous nous couchons dans une sale vide où résonne une taule au rythme du moteur, on est obligés de mettre les bouchons d'oreilles pour dormir!
10 Juin, Brindisi, Palmi
Après une mauvaise nuit qui nous a permis d'admirer le lever du soleil de 5h23, on prend le tidèj de classe cantine, juste avant d'arriver à Brindisi.
On prend ensuite LA nationale qui longe la semelle de la botte, jusqu'à Palmi, où on a réservé un hôtel en bord de plage, on peut plus s'en passer!
SOIR
On prend un super repas composé d'espadon et risotto, après la baignade, c'est cool, on se repose de la nuit blanche sur le ferry et des 498 km de la journée.
MATIN
11 Juin, Palmi, Lameizia
Départ vers 9h pour la Sicile, Y' a que 60 km. Ben il nous faudra 2h pour les faire, ici, sur les routes il n'y a que des retraités atteins d'Alzheimer, c'est un miracle d'arriver entier au port de Villa San Giovanni.
Pendant la traversée, nous admirons les barres d'immeubles flottants dans le port de Messine, qui font plus de fumée que l'Etna.
Dès sur terre on fonce direction les pentes de l'Etna, mais faut traverser Messine, et là, c'est vraiment dangereux, même au Maroc, ils conduisent mieux!!
A 16h on est a 1750 mètres au "rifugio citelli" on y miame un plat de pates avec vue sur l'Etna et ses fumeroles.
Puis on retourne traverser Messine, pour chopper le dernier bac de 19h, et ensuite autoroute jusqu'à Lameizia où nous avons un gite.
Le gite est beau, mais le taulier ne connait pas l'hospitalité: tu peux manger le soir si tu as quelque chose à cuisiner, et pour le tidèj, faut pas le déranger, tout est automatique, distributeurs programmés sur ta clé, une boisson chaude, un jus de pas fruit, confiture industrielles de 5gr, 2 biscottes sous plastique, et une viennoiserie de chez toupargel. tous comptes fait, 41 euros c'est cher!!
On a quand même fait 306 km.
12 Juin, Lameizia, Cassino
On remonte la botte vers le nord, par la côte Méditerranéenne d'abord, puis par l'autoroute, plus centrale afin d'éviter Naples.
On grignote une petite pizza dans un bled touristique désert, puis un continue jusque Cassino ou nous trouvons l'hôtel Pavone véritable musée de la seconde guerre mondiale, dont les chambres sont honnêtes, mais le décors d'un autre temps.
On y mange des gnocchis au fromage délicieux, qui nous restaurent de nos 422 km parcourus ce jour.
13 Juin, Cassino, Pievre Santo Stephano
Nous remontons en direction de Bologne, notre périple passe aujourd'hui par les nationales du centre de l'Italie.
Les routes de montagnes sont magnifiques et étonnamment en bon état.
A midi nous faisons une pause en-cas dans une ville fortifiée, pas facile de choisir, y'en a partout dans la région!
Nous reprenons notre route et je ne sais pour quelle raison nous nous arrêtons dans un hôtel de bord de voie rapide, à 80 km à l'Est de San Marin.
Il y a un resto, mais nous apprendrons en descendant de notre chambre, douchés de frais, qu'il n'est pas ouvert ce soir; il nous reste le snack de la station, on y prend des croquemonsieurs, mais, au tarif autoroute parisienne. Plus on monte dans le nord de l'Italie, moins c'est bien ou alors hors de prix!!
Mais les lits sont de bonne qualité, et le tidèj sympa,, ça nous remet en état après nos 391 km de montagne du jour.
14 Juin, Pievre San Stephano, Alba
On rejoint l'autoroute vers Bologne, où, on trouve une cafeteria pour nous restaurer, on y déguste une salade de pâtes aux poulpes extra, avec bien sur assaisonnement à volonté à l'huile d'olive et au vinaigre balsamique, ici il y en a partout!! On se demande même, si ils n'en mettent pas aussi dans les scooters!
Puis on tire par l'autoroute jusqu'à Alba, en dessous de Turin, car demain, on repasse en France pour se séparer à Gap.
Lapin se console dans les bras d'un flamand, il n'a pas pu dans ceux des pélicans.
Ce soir, dernier repas ensemble, c'est grand luxe, Hôtel avec piscine, orage pendant le douche, apéro en terrasse, puis restauration et vin Italien de haute classe.
Mais bon l'Italie, ça devient plus cher que la France.
15 Juin, Alba, Poligny
Ayé, c'est la der, on reprend le col de l'arche/Argentière, mais cette fois-ci, on voit à un peu plus de 20 mètres!
Les derniers lacets sont trop cools, puis, après le col à l'entrée de l'Arche, y'a un p'tit resto sympa, où nous prenons notre dernier repas des vacances.
On descend sur le lac de Serre-Ponçon, direction Gap,
où nous nous séparons, après 6842 km sans incident, je remonte par Grenoble et lapin va à Céreste, il me reste 400km environ.
J'aurais donc fait plus de 7200 km avec le DR 650 vieux de 24 ans!
A bientôt pour de nouvelles aventures!
