Lac Skardasco Jezero entre Monténégro et Albanie

3.2) Voyage pluvieux, voyage plus vieux!

 Juste un petit mot de l'auteur:

J'ai arrêté la rédaction de ce blog et son alimentation en photos en Juin 2019, pendant ce voyage, pour des raisons sur lesquelles je reviendrais ultérieurement. 

Pour plus de clarté dans la lecture j'ai donc décidé de ré-éditer les articles, la suite sera donc publié à partir de ce jour, 02/11/2022.

02 Juin, Divjakë


Beau temps au réveil, on va à la piscine mais l'eau est verdâtre, faudra attendre la saison d'été pour y aller!!

 La mer est froide et interdit également la baignade, le linge sèche sur le bord de la terrasse, on graisse les chaines, on règle le ralenti de la DR, on mange un bout de pizza au bar de l'hôtel.


A 14h on se décide à aller voir les pélicans. On pousse jusqu'à un piège à touristes ou il y a un pélican en retraite qui pose pour les photographes du dimanche.

On nous indique une visite organisée sur la lagune en traine-couillons flottants propulsés par moteurs 6ch.

On attend qu'il y en ait un de libre et que la pluie arrive sinon c'est pas drôle; on charge, et gaz.....enfin, disons que ça avance mais les gondoliers de Venise vont bien plus vite. On se balade dans la lagune, on tâte l'eau, elle est au moins à 30 degrés; il a du faire chaud avant notre arrivée!!


Au bout de 45 minutes le gondolier albanais nous plante dans les algues et on a toujours pas vu les pélicans. Il arrive plus à démarrer, son téléphone ne passe pas ici pour appeler son boss, il prend celui d'un touriste.


La pluie arrive, lapin prend les rennes, sort l'hélice de l'eau, enlève les algues qui empêchaient de changer de vitesse, passe le point mort, et gaz! Sous les applaudissements des passagers. On fait 1/2 tour sur la lagune, on verra pas les pélicans, mais pas grave, ça caille!

On croise le dépanneur, en barque avec un autre moteur, mais il est venu pour rien. Arrivés au port la pluie s'arrête, on reprend les mobs pour se sécher à l'hôtel.


On va manger à l'hôtel des pélicans, resto italien, mais vraiment pas top, où nous regardons les manifs de Tirana à la TV.

03 Juin, Divjakë, Konista

On quitte Divjakë sous la pluie à 13h30 car ils annonçaient un accalmie que l'on attend toujours, scaphandres enfilés, on taille jusque Konista sous une pluie battante de bout en bout soit 260 km, qui nous font pas loin 2500 km sous la pluie depuis la France.

Nous trouvons refuge dans un hôtel d'altitude grec, environ 50 km après la frontière.

Lapin arrive dans un nuage de vapeur, une durite de refroidissement a lâché. Trempés de la tête aux pieds, nous sommes accueillis à bras ouverts par une charmante demoiselle qui bien que ne faisant pas restaurant nous concocte un en-cas de haute qualité. Saucisse plus frites, salade grecque, fromage de brebis passé au four et pour finir compote de prunes maison.

Le petit déjeuner sera de même qualité, yogourt et confitures maison et un miel à tomber, avec la belle vue en plus!


04 Juin, Konista ,Nees Pagases

Après avoir raccourci la durite principale de 1 cm pour le remmancher, puis fait le niveau à l'eau minérale, une fois purgée la GS de lapin est d'attaque.
Malgré le ciel menaçant nous partons sans les combines, on traverse le nord de la Grèce en avance de quelques minutes sur la pluie.
Les routes de montagne sont super cool, vers 13h on descend vers un orage et on s'arrête pour manger dans un village en attendant que ça passe.
Après avoir tourné dans le petit village en cherchant l'auberge on s'arrête devant au troisième passage, faut dire qu'elle n'est pas indiquée.
La cuisinière nous fait visiter la cuisine pour que nous choisissions dans les gamelles notre menu, excellent!
On repart cette fois-ci avec la pluie devant nous, ou parfois à coté, voir même dessus nous! Mon lapin stoppe pour mettre la combine, moi j'y renonce je préfère me faire mouiller que de régresser.
25 km plus loin il fait trop chaud, on s'arrête pour qu'il la quitte, pour mieux la remettre 20 km après!
Il pourra enfin s'en débarrasser définitivement plus loin et finir le voyage sans.

Arrivés au bord de mer on trouve un hôtel vers la plage, après avoir tourné dans Volos 45 minutes.

Encore une belle journée de 380 km.
On prend une bière sur la plage et puis un p'tit resto et au dodo.


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