Lac Skardasco Jezero entre Monténégro et Albanie

2.2) Voyage pluvieux, voyage pluvieux!


30 Mai, Kljuc, Neum
On part sous le froid et la pluie direction la petite partie de côte que les Croates leur ont laissée, histoire de profiter des prix bosniaques pour notre hébergement du soir.
Nous parcourons 317 km jusque Neum en passant vers le lac de Hotovo Blato sur une route de montagne qui nous mène à la mer sous le soleil!!.


Il est temps on a déjà 2000 km sous la pluie à notre actif.
Ce morceau de côte Bosniaque ressemble un peu à Andorre, passage obligé des bus, tout y est moins cher qu'en Croatie mais les marchands de souvenirs n'y vendent que des produits sino-croates!
On peu payer en euros, en mark bosniaques, ou en kuna croates.
L'hôtel sur la mer est pas cher, le resto non plus.


31 Mai, Neum, Sveti Stefan

Ce matin il fait beau, frais, mais beau.


 Je peux enfin  monter la go pro sur son socle pour faire des belles images de la route de la côte, les premières de notre voyage. Mais à peine 3km plus loin, la colle du support lâche, la camera tombe sur la route et une voiture roule dessus, la go pro est morte!
On récupère les morceaux, rien à sauver même pas la carte SD de 64go, qui est introuvable.
On passe en Croatie pour visiter Dubrovnik, souvenir de mon enfance, en fait c'est Carcassonne en bord de mer, mais les croates en ont fait une usine à touristes où même les bateaux de croisières s'y arrêtent dans un port construit à leur démesure.


S'en suit une visite rapide au milieu de groupes de visiteurs numérotés qui engluent les ruelles pour s'arracher de magnifiques souvenir chinois.


On y boit une bière, avant de mourir de soif, en prenant soin de ne pas avoir vue sur mer, mais elle nous coûte le prix d'un resto croate honorable.

La baie de Dubrovnik reste magnifique

On passe au Monténégro, seul pays qui nous demande la carte verte, que je n'ai qu'en photo (elle est arrivée chez moi quand nous étions en panne à 15 km le premier jour), mais c'est pas valable, il me faut donner au copain du douanier 10 euros pour un papier qui ne me servira a rien; passé la frontière, pas de bureau de change, sauf le pote du douanier, on y retourne mais il n'est plus là, bureau fermé, comment aurait-il pu me vendre une assurance 15 minutes après notre passage? je me suis bien fait avoir.
Je repars avec mes Kuna, le Monténégro ayant adopté l'euro, je leur souhaite du plaisir avec!

Apparemment les flics ici ont un comportement d'une autre époque: je me fait arrêter en doublant une voiture hésitante à 40 km/h dans une ligne droite en agglomération. Le flic qui dormait dans la voiture quand son collègue m'a arrêté ne veut rien savoir alors qu'il a rien vu, m'annonce une amende entre 70 et 250 euros, me propose un règlement par CB car je lui dit ne pas avoir d'argent sur moi, celui-ci est de 47 euros. En désespoir de cause, je me trompe deux fois de code, et il renoncera. Je l'ai bien eu, mais quand même, ils sont pas accueillants dans ce pays, on fonce vers l' Albanie.


On coupe court en prenant le bac devant les bouches de Kotor

Dommage car les paysages sont somptueux, on tente de passer par la montagne mais les orages nous font faire demi tour pour prendre la côte adriatique où nous trouvons après 216 km un appart pour la nuit avec vue sur un sorte de mont saint Michel, resto en terrasse à coté.



01 Juin, Stevi Stefan, Divjakë
Encore un jour de beau sur la côte Adriatique, mais nuageux sur les hauteurs, on y va quand même en direction du lac de Stardarsko frontalier avec l'Albanie et qui s'appelle lac de Shkoder de l'autre côté, la route est très belle, mais change en Albanie pour devenir plus des sortes de liaisons entre deux villes ou villages.




Nous contournons Tirana puis nous nous englueront dans un bouchon autour de Durres où nous constatons que les albanais n'ont aucune discipline au volant, 4 à 5 rangs de voitures et camions sur deux voies ne leur font pas peur!! Il faudra faire du tout terrain pour en sortir.
Nous arrivons à Divjakë après 275 km où nous décidons de rester 2 nuits, séduits par la réserve à visiter et la lagune où notre hôtel à été construit.



On trouve un resto sympa pour le soir où on déguste des spaghettis aux fruits de mer et poisson, une paëlla aux spaghettis, en fait.
Demain visite de la lagune, chasse aux pélicans et révision des meules.

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