Lac Skardasco Jezero entre Monténégro et Albanie

1.2) Voyage pluvieux, voyage heureux!


A 15 jours du départ, je fini de remonter ma GS, 


mais voila, le moteur tourne comme une merde, pas cool le casseur italien! je décide donc de chercher une nouvelle monture, ce sera chose faite 5 jours avant le départ, juste le temps de faire ma carte grise!


Je déniche, à 30 km de chez moi, une belle SUZUKI 650 DR de 95 qui sort de révision avec plaquettes et pneus neufs.

25 Mai, Poligny, Céreste

Tombé en panne d'essence à st Germain les Arlay à 15 km du départ: ma réserve ne fonctionne pas, c'est bon à savoir.
En revenant avec l'essence, mon lapin détecte un problème électrique sur sa GS, ça tombe bien puisque je suis à l'attendre devant un garage. Le garagiste nous prête outils et atelier, on démonte et l'on trouve d'où vient le faux contact, l'ancien proprio a du couper un fil du naiman de sa GS pour mettre une alarme et l'a reconnecté avec un domino, juste sur l'articulation, bravo.

A midi on fait le plein à Lons, on est bien partis, 35 km en 3h, on est pas arrivés à Olympie!!
Avant Gap, on enfile déjà les combines, 2 orages nous affrontent, ou l'inverse, bref, on est trempés en arrivant à Sisteron oû on s'arrête manger un gâteau, car pas eu le temps de manger à midi.



On arrive à Céreste vers 19h, sous la pluie, et on met tout à sécher, même les chaussures dans le four!!


Demain, il fera meilleur, on passe en Italie....déjà 450 km quand même.

26 Mai, Céreste, Tortona

On part frais et dispos, et secs, mais le ciel est gris,
à peine 20 bornes et faut mettre les combines, il pleut à nouveau. On passe Barcelonnette alors que le ciel s'éclaircit, de l'autre coté du col de l'Arche c'est l'Italie il va faire beau... ben en fait non, ça caille grave et il pleut à fond, et ce jusque Cuneo ou l'on s'arrête manger une pizza lorsque le temps se calme.


On prend ensuite les petites routes italiennes, enfin, des mini lignes droites entre deux ronds points, ça avance pas, on fait quand même 417 km avant de trouver un hôtel pas terrible, cher et mal tenu à Tortona. On mange de la cuisine italienne à la caf de la galerie marchande proche tout à fait honorable.
 

27 Mai, Tortona, Divaca

Comme y'a pas d'eau chaude on négocie le tidèj international, mais le beurre est rance et les produits vieillots, bref l'hôtel est vraiment crade!!
Pour changer il pleut ce matin, donc on remet les scaphandres et gaz. En 2 h on a à peine fait 60 km,
vu qu'il fait un temps de chien, on décide de rejoindre la Slovenie par l'autoroute, c'est chiant, cher, mais ça va vite.


Arrivés à Trieste, on paie l'autoroute, on a un seul ticket, la caissière ne veut pas nous faire payer les deux en même temps, je paie 32 euros et je passe, j'attend bien 10 minutes sous la pluie que lapin me rejoigne. En fait, elle a essayé de lui extorquer 76 euros, en cash de préférence! Il a payé 32 par carte du coup!
On trouve un Hôtel en montagne à Divaca, notre critère est simple, il faut un sèche cheveux pour les fringues, un garage et un resto intégré.

Vue de la chambre d'hôtel

Super goulash de gibier, ça tombe bien, on a juste mangé un bout de pain et charcut' sur l'autoroute.
bilan 512 kms.

28 Mai, Divac, Vrhovine

Comme d'hab il va pleuvoir, on met les combines d'avance, mais pas pour longtemps, il pleut par intermittence, mais ça caille genre 10/12 degrés, on descend vers le soleil de Rijeka en Croatie en se disant que l'on allait visiter l'ile de KRK, mais la pluie et les nuages bas nous font renoncer à payer le pont péage pour ne rien voir. On fait une pause resto en bord de mer, friture de poisson et frites, il se remet à pleuvoir avant de partir.



Nous décidons de rejoindre la Bosnie car la côte Adriatique promet la pluie tout du long.
Nous trouvons refuge chez l'habitant après 218 km, à Vrhovine, non loin de Splitvice.
Sympa pour la région mais non chauffé, par contre petit dèj bio, jambon, omelette, café et lait cru, miel du patron...ect ect.

29 Mai,  Vrhovine, Kljuc

Nous passons en Bosnie par la montagne, c'est beau mais humide et froid, 10 degrés!
On descend vers le centre de ce beau pays, mais bien sur la pluie nous suit jusqu'à Kljuc, ou nous trouvons refuge après à peine 268 km, dans un hôtel de luxe, où il y a un sèche cheveux à chaussures.
On mange au village un kebab, très bon.




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